« Faire preuve de respect, c’est se plier à la volonté d’autrui, à ses besoins, à ses attentes et à ses désirs (s’y opposer étant une marque flagrante d’irrespect et un signe évident d’un manque d’éducation et de savoir-vivre). » Voilà ce que m’a dicté mon éducation.   Mais voici à présent ce que me souffle mon cœur, fort de son expérience de vie : « Se plier à la volonté d’autrui n’est autre que de la soumission et n’est en rien une marque de respect. De même qu’exiger d’autrui qu’il se soumette à ma volonté, sous prétexte qu’il me « doive » le respect, n’est autre que l’expression d’un égocentrisme malsain et la manifestation d’un orgueil en quête constante de supériorité. »   En me respectant, j’honore ma propre dignité : je prends en compte ET en charge mes besoins et mes désirs. Et parce que je me respecte, je suis en mesure. .. de reconnaître, de respecter et de faire respecter mes limites – avec fermeté, mais sans agressivité, de reconnaître et de respecter les limites d’autrui. Et enfin : Parce que je respecte les limites d’autrui, je reconnais et j’honore sa dignité.   F.

Toute vérité n’est pas bonne à entendre… ni à dire… Mais ne dit-on pas que lorsque « le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier » ? La vérité met plus de temps que le mensonge, certes, mais elle finit toujours par arriver…   En déformant ou en dissimulant la vérité, le mensonge maintient (voire réduit) dans l’ignorance ceux qui y accordent crédit, et il finit par mettre son auteur (voire ses proches) dans une position bien embarrassante le jour où la vérité éclate... Car elle finit toujours, tôt ou tard, par éclater...   Sachant cela, et si donc nous faisons le choix - en notre âme et conscience - d’être au clair et transparents vis-à-vis de nous-mêmes et d’autrui, puissions-nous toutefois toujours garder à l’esprit les 3 filtres de Socrate, lorsqu’il est question de transmettre une information que nous croyons vraie :   Filtre 1 : La vérité Sommes-nous vraiment sûrs de l’exactitude de ce nous allons dire? Avons-nous vérifié l’information au préalable ? Et si oui, en avons-nous des preuves irréfutables ?   Filtre 2 : La bonté Souhaitons-nous vraiment dire quelque chose de « bon » à autrui ? Cette information lui fera-t-elle du « bien » ? Ou prenons-nous pour prétexte le fait de « dire la vérité » dans le seul but, non pas de transmettre une information, mais de blesser autrui à travers elle ? Filtre 3 : L’utilité  En quoi cette information sera-t-elle « utile » ? Autrui sera-t-il ainsi muni de tous les éléments dont il a besoin pour prendre une décision en toute connaissance de cause ? Ou cette information sera-telle employée telle une épée – contre autrui, ou par autrui ?   Filtrer nos pensées et nos intentions en conscience a la capacité – et telle est ma conviction profonde – de contribuer à un monde plus apaisé… Et vous?   F.

« Moi aussi, je vaux la peine d’être aimée, tout simplement parce que j’existe ! »   Cette phrase a changé ma vie du tout au tout, lorsque je me suis surprise à l’exclamer haut et fort, alors que je traversais – seule – la première période de confinement (début 2020).   Cette phrase est mon « Eurêka ! » personnel.   Le confinement m’avait poussée dans mes retranchements, au moment même où je sombrais dans un « burn out » éprouvant.   Deux solutions s’offraient alors à moi : * la première : persister dans un mode de vie dans lequel je dépérissais (comme une tortue s’obstinant à avancer dans un angle, à tout prix !, sans jamais réaliser qu’elle ne pourra ni avancer ni faire tomber les pans de mur qui lui font résistance) ; * la seconde : tout faire pour changer de perspective et pour sortir de cet angle qui me condamne, en tout domaine, à une perte totale de sens.   La thérapie que j’avais débutée avant 2020 et les outils de développement personnel, glanés ça et là dans des livres ou sur Internet, m’ont aidée à conscientiser à quel point je me dévaluais et me manquais de respect – convaincue de n’être, contrairement aux autres, « aimable et digne d'amour » que si et SEULEMENT SI je faisais ce qui était attendu de moi (quitte à aller à l’encontre total de mes propres valeurs, besoins, envies, limites...).   Ma quête de sens m’a conduite à ce fameux jour de 2020 où je me suis autorisée à être « digne d'être aimée » parce que et SEULEMENT parce que « j'existe » !   A présent, c’est à chacun de vous que j’adresse cette phrase : « Toi aussi, tu vaux la peine d’être aimé(e) – qui que tu sois, quoi que tu aies fait – tout simplement parce que tu existes ! »   Avec amour, F.

Il n’est nul besoin de « faire face » à une situation confortable, ni même à une personne bienveillance et réconfortante.   Mais il est besoin de courage lorsque nous nous confrontons à une situation ou à une personne qui ont la capacité de nous pousser hors de notre zone de confort, d’autant qu’il nous est impossible de les éviter.   Mais il est également besoin de courage lorsque nous nous rendons compte que nous sommes engagés dans une situation ou liés à une personne qui nous privent de notre vitalité et de notre joie de vivre.   Le mot « courage » a pour racine le terme latin « cor » qui signifie « cœur ». Et si le courage résidait dans notre capacité à écouter notre « cœur », en vérité, et à suivre ses précieux conseils pour faire face ou pour nous libérer?   F.

"Une journée sans rire est une journée perdue!" Charlie Chaplin   Même dans les moments les plus difficiles, des petits riens ont le pouvoir de provoquer le rire - cette réaction salutaire qui témoigne de notre capacité à nous raccrocher à la vie et à ne pas nous laisser sombrer dans le pessimisme, la morosité, ou la dépression.   Je vous souhaite une journée pleine de puissants petits riens – dont, peut-être, la vidéo qui suit! Bien à vous, F.

La vérité est comme l'huile, elle finit toujours par remonter à la surface. Proverbe berbère

Le respect que vous donnez aux autres est une réflexion claire du respect que vous vous donnez. Anonyme

"Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la surmonter." Proverbe africain souvent attribué à Nelson MANDELA

"La joie est la seule chose qui se double quand on la partage." Albert Schweitzer