Réflexion sur la vérité

Toute vérité n’est pas bonne à entendre… ni à dire…

Mais ne dit-on pas que lorsque « le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier » ? La vérité met plus de temps que le mensonge, certes, mais elle finit toujours par arriver…

En déformant ou en dissimulant la vérité, le mensonge maintient (voire réduit) dans l’ignorance ceux qui y accordent crédit, et il finit par mettre son auteur (voire ses proches) dans une position bien embarrassante le jour où la vérité éclate... Car elle finit toujours, tôt ou tard, par éclater...

Sachant cela, et si donc nous faisons le choix - en notre âme et conscience - d’être au clair et transparents vis-à-vis de nous-mêmes et d’autrui, puissions-nous toutefois toujours garder à l’esprit les 3 filtres de Socrate, lorsqu’il est question de transmettre une information que nous croyons vraie :

Filtre 1 : La vérité

• Sommes-nous vraiment sûrs de l’exactitude de ce nous allons dire?

• Avons-nous vérifié l’information au préalable ? Et si oui, en avons-nous des preuves irréfutables ?

Filtre 2 : La bonté

• Souhaitons-nous vraiment dire quelque chose de « bon » à autrui ? Cette information lui fera-t-elle du « bien » ?

• Ou prenons-nous pour prétexte le fait de « dire la vérité » dans le seul but, non pas de transmettre une information, mais de blesser autrui à travers elle ?

  
  

Filtre 3 : L’utilité 

• En quoi cette information sera-t-elle « utile » ?

• Autrui sera-t-il ainsi muni de tous les éléments dont il a besoin pour prendre une décision en toute connaissance de cause ?

• Ou cette information sera-telle employée telle une épée – contre autrui, ou par autrui ?

Filtrer nos pensées et nos intentions en conscience a la capacité – et telle est ma conviction profonde – de contribuer à un monde plus apaisé…

Et vous?

F.